dimanche 16 juillet 2006

N'GOMA, la fête. (leçon 13, de "parlons shimaore")




Ce week end, nous avons eu l'honneur d'être invités à un mariage mahorais. La fête durait traditionnellement 1 mois, en Juillet ou en Août, mais les lois françaises obligent les maorés à réduire. Et puis, si en métropole on dit qu'un mariage coûte cher, ici, c'est un pléonasme.Mais trève de bavardage, je suis sûre que vous voulez connaitre traditions et anecdotes. Les fiançailles se font pendant l'adolescence de la jeune fille, qui désormais approuve ou non la demande du jeune homme. On se fréquente jusqu'à l'année du mariage. Le futur doit alors construire la maison, avec ses amis, ses cousins et quelques clandestins. Puis, le mois précédent le mariage, il la remplit (meubles, électro-ménager, vaisselle). La fiancée, elle se consacre au linge de maison. Ne riez pas ! C'est une tâche immense : elle doit se changer 2 fois par jour, la dernière semaine. Changer les rideaux, les draps, les nappes chaque jour. Sa famille a économisé des années, elle dépense sans compter le dernier mois. 8 jours avant le mariage, elle pénètre dans la maison et ne quittera pratiquement (sauf pour aller faire pipi, aller chez le cadi et à la mairie) plus son lit jusqu'aux festivités. Ses amies, ses soeurs, ses cousines la masse, la lave, la serve (humm !). Le vendredi, un cortège va chercher le fiancé chez lui et le conduit dans le nid d'amour.Il choisit son repas et se fait servir par les femmes, sauf la sienne, jusqu'au dimanche soir. La famille de la mariée a préparé un repas pour tous les invités, un saluva (la tenue traditionnelle) et un sachet de gâteaux pour chaque femme. Et le lendemain, chacune recevra une écharpe pour les danses. Et le dimanche, re belote. Nous avons participé vendredi au défilé, au repas (à 4 heures de l'après-midi), en tenue traditionnelle pour moi. Le lendemain, notre hôte, la soeur de la mariée a tressé mes cheveux et ceux de Margot, m'a peint les mains au henné...pour rien. Invités aux danses (notamment au shigoma, où nous attendions les exploits de Guillaume), à 20 heures, nous avons patienté jusqu'à 22heures 30, sans rien voir venir. Et dimanche, on a préféré faire les lézards sur la plage, un peu refroidis par l"organisation à l'africaine". Au fait, le mariage se déroulait àMouanatrindri. C'est loin (30 kilomètres, 1 heure de trajet), alors, nous avons dormi sur place !

dimanche 2 juillet 2006

23e course de pneus de Mayotte

Le réconfort
Les cadeaux

Ahhh, vive le recyclage
Perplexes, les petits de Bretagne...

Dès leur arrivée sur l'île au lagon, Jules et Margot ont décidé d'organiser la 23 ème course de pneus. Ne connaissant que peu le lieu, ils ont décidé que le parcours se "dé-roue-lerait" entre M'satpéré et Mamoudzou. La course a eu lieu le 1erJuillet (pour l'anniv' de Fleur). Le succès fut total, 700 enfants et 300 adultes se sont inscrits. Seul petit souci à l'arrivée : que faire de tous ces pneus et bâtons ? N'hésitez pas à leur faire part de vos idées, les pneus et bâtons s'entassent dans le jardin ! . Les cadeaux (T-shirts et sacs garnis) ont eu un grand succès. Un peu de trich', c'est normal, mais surtout un ouf de soulagement de la part des habitants de ces deux communes. Car nos deux super organisateurs avaient eu l'idée de contacter la savonnerie de Marseille, euh non de Mayotte, pour lubrifier les engins. Les autres années, les participants utilisaient de l'huile de vidange ! Après toutes ces émotions, les de Bret junior vont pouvoir savourer leurs vacances. Et se préparer pour l'année prochaine !

23e Course de pneus de Mayotte

Le 1er, au fond




700 enfants de 10 à 12 ans
Reyclage de pneus de Mayotte